BERGESSERIN et son PROJET de MUSEE du SANATORIUM


 BERGESSERIN 

et son

 PROJET de MUSEE 

du 

SANATORIUM


Pour tenter d’enrayer la tuberculose, cause de 100 000 décès par an en France au début du XXe siècle, un programme national de lutte contre le fléau fut lancé. 

250 sanatoriums furent construits, la plupart entre les deux guerres. L’isolement en pleine nature, le grand air et la lumière constituent la principale thérapie des malades. 


" Un musée 

qui serait consacré à tous ces sanatoriums et leur histoire

tant sur un plan architectural 

que dans leur mode de fonctionnement 

et de traitement de la tuberculose me  paraît, 

touspécialement en ces périodes, 

plus que justifié et bien nécessaire"

Bruno Schulz 

" Le Sanatorium au croque-mort "



N.B: Issu d'une fouille systématique des archives départementales et complété par les dessins comparatifs de 40 projets, l'ouvrage de Philippe Grandvoinnet dresse un panorama complet des sanatoriums en France et de leur histoire, en donnant la mesure de leur présence dans le territoire et dans le paysage. Reconvertis et transformés à différentes reprises, parfois banalisés à l'extrême au détriment de leur caractère originel, la plupart des anciens sanatoriums de cure existent toujours.

En plus de constituer une étude exhaustive des édifices à vocation thérapeutique, de leurs espaces de vie et de soins, de leurs audaces architecturales et de leurs destinées singulières au sein d'un horizon historique élargi, ce livre invite à une réflexion renouvelée sur la mémoire et la sauvegarde patrimoniales qui engage autant les historiens, les conservateurs, les architectes que la collectivité dans son ensemble.

Architecture thérapeutique - Histoire des sanatoriums en France (1900-1945) (Broché)

Philippe Grandvoinnet et  Anne-Marie Châtelet

Metis presse

P.S: Voir ce site relatif à l'histoire des sanatoriums :



BERGESSERIN



Erigé à partir des années 1930, le sanatorium de Bergesserin est une réalisation exemplaire : la rationalité de son plan et la fonctionalité des espaces en font un témoin de l’architecture et des préconisations médicales de l’époque.

Etabli dans une petite commune de la vallée de Cluny, à l’orée d’un bois qui aujourd’hui l’enserre complètement, le sanatorium bénéficie d’une altitude de 500 mètres dans un site remarquable.

 Il épouse la déclivité du terrain (le nombre de niveaux varie de 3 à 6). La tour de l’escalier principal, ouverte de larges baies, mène à un belvédère et ménage un panorama sur les monts du Beaujolais et du Mâconnais.

 Le plan-masse et la distribution de l’établissement s’adaptent à la vie quotidienne des 210 patientes qu’il pouvait confortablement accueillir. 

L’édifice est organisé en trois groupes de bâtiments articulés autour d’un hall d’accueil. L’administration, les services médicaux et les chambres des opérées sont concentrés à proximité de l’entrée principale. 

A l’arrière, derrière une façade longue de 250 mètres, se développent les galeries de cure et les chambres ouvertes sur la vallée. Les dortoirs étaient occupés par trois tuberculeux, selon les prescriptions alors en vigueur. 

La direction et le personnel logent dans des maisons individuelles et des petits collectifs disséminés dans les bois. Réalisé en béton, le bâtiment étire une façade monumentale rythmée par les baies, les garde-corps et les jardinières. 

Des détails au traitement Art déco (ferronneries, marquise plastique de l’entrée) ponctuent cette architecture dépouillée érigée en deux temps: la guerre ayant stoppé les travaux et nui au bon entretien de l’édifice, l’établissement a dû être rénové et achevé en 1946.

L’évolution des traitements précipite la désuétude de ce type d’établissement dès les années 1960 ; se pose alors la question du devenir de ces constructions. Utilisé comme maison de convalescence, l’ancien sanatorium de Bergesserin est un des derniers exemples lisibles en Bourgogne : en Côte d’Or, la destruction quasi-totale de celui de Velars-sur-Ouche, édifié dans les années 1950 par l’architecte Barade, et la transformation de celui de Dijon en résidence, privent la région d’une typologie importante dans l’histoire de l’architecture et dans l’évolution des programmes hospitaliers.

Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1983-2007- Éditions Picard –  2008

Voyez ces sites:





Salle de spectacles
de Bergesserin

Pour complément d'infos:




Etienne Moulron


Fondateur de la Maison de l'Humour

et 

Créateur du Prix de l'Humour de résistance


http://lephare1.e-monsite.com/pages/prix-humour-de-resistance/le-prix-humour-de-resistance-1.html


 

1, avenue Pierre le Vénérable

71250-Cluny

France

06.75.48.31.86

 


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